Can 2012 - Ghana contre Zambie, l’expérience contre le rêve

Le Ghana apporte son expérience et la Zambie son collectif, deux valeurs qui vont se jauger à l’occasion de la demi-finale de CAN-2012 mercredi à Bata (17h00).

Les Black stars ne brillent pas encore


Avec André Ayew, Asamoah Gyan et Sulley Muntari, les Black Stars possèdent une brochette d'éléments offensifs de premier ordre, même si seul le premier a pour l'heure répondu aux attentes. Car les Black Stars n'ont pas encore vraiment brillé. Mais c'est assumé. "Avant, on cherchait beaucoup le style de jeu, la technique, les passes, explique André Ayew. Aujourd'hui, l'équipe est arrivée à un point où seule la victoire nous importe".

Sulley Muntari - Ghana (Getty Images)

Contre la Tunisie, c'est un cadeau du gardien qui leur a permis d'accéder au dernier carré, en prolongation. Celle-ci laissera-t-elle des traces ? Le sélectionneur Goran Stevanovic assure qu'il alignera la même défense que contre la Tunisie. Le capitaine John Mensah, sorti sur blessure (encore !), s'est entraîné normalement mardi, la cuisse gauche enveloppée d'un bandage.
La Zambie condamnée à l’exploit ?


Les Ghanéens ont en outre eu un jour de récupération en moins par rapport aux Zambiens et un voyage en plus (de Franceville à Bata). "Ce sont des éléments très importants, avance Goran Stevanovic. Mais le plus important, c'est le mental et la personnalité""Je préfère être dans ma situation que dans la leur pour la préparation de ce match, répond en écho son homologue Hervé Renard. Mais l'entraîneur du Ghana préfère avoir son effectif que le mien. Moi, je préfère garder le mien et faire un exploit".



Exploit, le mot n'est pas trop fort. Les Chipolopolos, éternels outsiders et doubles finalistes (1974, 1994), n'ont jamais remporté la CAN. Mais la génération emmenée par le capitaine Christopher Katongo progresse. Sortie dès le premier tour en 2008, elle est parvenue en quarts en 2010 (élimination aux tirs au but), et donc en demie cette année. 



"Le style du Ghana est similaire au nôtre, avec un jeu rapide à terre, analyse Katongo. La différence n'est que sur le papier, avec les stars du Ghana. Ils devront faire leurs preuves pour nous battre. Et nous devons les battre pour nous hisser au sommet". En jeu, une place en finale à Libreville, là où l'avion transportant la sélection de Zambie s'était écrasé en 1993. "Leurs âmes sont quelque part là-bas...", avait dit Katongo. Pour un surcroît de motivation.

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